Après la troisième manifestation internationale d’Ensemble pour l’Europe à Bruxelles, en mai 2012, le Comité d’orientation tente de faire un bilan et réfléchit sur les prochains pas à faire.
Le Comité d’orientation d’Ensemble pour l’Europe, avec ses huit membres – appartenant aux l’Églises catholique, orthodoxe et évangélique – s’est retrouvé au siège romain de la communauté de Sant’Egidio, le 4 juin dernier. Objectif principal : se consulter sur les fruits de l’année passée et comprendre ensemble les prochaines étapes, en essayant de lire “la partition écrite dans le ciel” comme Chiara Lubich aimait dire.
Dans beaucoup des 152 villes qui étaient reliées le 12 mai 2012, une dynamique locale ou régionale de collaboration vitale entre les Mouvements et les Communautés d’Églises variées est éclose ou s’est développée. Puis, dans divers Pays, il existe un comité national d’Ensemble pour l’Europe qui est comme un réseau qui soutient cette communion.
Andrea Riccardi (le fondateur de la communauté de Sant’Egidio), souligne, en citant Pape François, notre responsabilité de continuer à sortir à découvert sans être autoréférentiels.
C’est la “culture de la rencontre” – confirme la présidente des Focolari Maria Voce, en se référant encore à Pape François -, “la culture de l’amitié et de l’ouverture à l’autre dont nous faisons l’expérience dans ce chemin de communion, et qui donne l’espérance à notre Continent et non seulement”. De retour d’un voyage en Allemagne, elle fait le récit des rencontres avec des personnalités variées qui voient dans Ensemble pour l’Europe un exemple capable d’unir les cœurs.
Gerhard Pross, de la Rencontre de responsables /Ymca, raconte comment, le 23 mai 2013, à l’Académie catholique de Stuttgart-Hohenheim, des représentants de l’Église évangélique en Allemagne, de l’Église catholique et d’autres Églises, se sont rencontrés, invités par quelques Mouvements et communautés unis dans le réseau d’Ensemble pour l’Europe. Le président de la EKD (Evangelischen Kirche in Deutschland) Nikolaus Schneider, l’archevêque Robert Zollitsch (le Président de la Conférence Épiscopale Allemande), l’évêque Gerhard Feige, l’évêque régional Heinrich Bedford-Strohm et le métropolite roumain orthodoxe Serafim ont, dans leurs interventions, encouragé à contribuer à un échange intense et ouvert sur les problèmes œcuméniques, qui sont particulièrement actuels pour le 50ème anniversaire du Concile Vatican II et en vue du 500ème anniversaire de la Réforme en 2017. Quelques éléments qui ont émergé sont : le retour au Christ en tant que centre commun ; la réélaboration commune de l’histoire au niveau régional et national ; donner des signes de réconciliation et être déterminés à prendre conscience des sensibilités de l’Église de l’autre.
Christophe D’Aloisio (Syndesmos) a présenté, dans une optique intéressante, l’actualité de certaines communautés orthodoxes en Europe.
L’ordre du jour serré de la rencontre du 4 juin prévoyait d’autres thèmes variés.
Se tourner vers les “périphéries existentielles”: voilà une des priorités.
Le matin du 5 juin, les responsables présents à Rome ont été reçus par le card. Stanislaw Rylko, le président du Conseil Pontifical pour les Laïcs, qui a encouragé les projets.
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