Si tu étais président de la Commission européenne (c’est-à-dire si tu avais des fonctions de responsabilité et de décision), quelles seraient les priorités sur ton agenda pour maintenir et développer l’union des peuples européens ?
La réforme la plus urgente à mettre en œuvre au niveau européen n’est assurément ni politique ni économique, mais culturelle. C’est-à-dire qu’il faudrait une information capillaire sur le fonctionnement des institutions européennes, on devrait financer massivement des programmes qui interrogent notre choix d’être ensemble et la portée historique de l’expérience d’intégration européenne. On doit investir dans le domaine artistique et culturel (musique, art, cinéma) en visant surtout un public jeune. On doit en fait créer une conscience et un sentiment d’appartenance des citoyens à l’Union.
L’Europe a-t-elle un avenir ? Quelle contribution vois-tu, par exemple, de la part des Églises et des mouvements et communautés chrétiennes ?
Les communautés chrétiennes peuvent être un des fondements sur lesquels se greffera le projet européen dans l’avenir. Le message de communautés implicite dans le christianisme, son aspect de solidarité sociale, la responsabilité civile qui accompagne la croissance spirituelle dans la religion chrétienne est à la base même de notre « être ensemble » et de nous trouver unis dans la diversité. L’Europe est née de grands hommes d’État qui partageaient cet esprit de fraternité et c’est une dimension que nous devons redécouvrir.
Federico Castiglioni (Rome, 17/11/88). Diplômé en Sciences politiques avec félicitations du jury à l’Université Rome 3 et actuellement doctorant en Études européennes à la même université. A publié plusieurs articles de vulgarisation et scientifiques, en italien et en anglais, toujours sur des thèmes liés à l’actualité européenne ou au rôle de l’Union Européenne dans le monde. Est responsable des relations externes des Jeunes Fédéralistes Européens (JEF Italy).
« S’émerveiller de la puissance de l’Esprit de Dieu pour notre temps ».Dès le début, le cardinal Walter Kasper a accompagné et soutenu le cheminement d’Ensemble pour l’Europe. Lors du dernier Congrès, le 30 juin 2016 à Munich, il a partagé ce qui lui tient à cœur.
Chers amis, c’est merveilleux d’être de nouveau avec vous, et encore plus merveilleux de voir ce que vous êtes devenus depuis Stuttgart 2004. Le rêve d’alors commence à devenir une réalité. L’Esprit de Dieu est puissant pour notre temps. Nous avons des raisons de rendre grâce.
1. Notre rêve a commencé à Augsbourg le 31 octobre 1999. Les chrétiens protestants et catholiques ont déclaré officiellement et conjointement : ensemble nous confessons que Jésus-Christ est notre salut. Beaucoup ont prétendu que cette déclaration ne signifiait rien et qu’elle est restée sans suite. Non, elle n’est pas restée sans suite. Vous êtes cette suite, votre mouvement en est le fruit. Le pape Jean-Paul II avait raison. Cette déclaration a été un jalon déterminant.
Un jalon est une étape sur le chemin, pas le but. La prochaine étape est déjà devant nous : en automne 2016 à Lund, en octobre 2017 à Wittenberg. Il y a encore des sceptiques. Nous disons : 500 ans de séparation, ça suffit ! Cela ne peut pas rester comme ça. Ce serait trahir Jésus-Christ et une honte devant le monde si nous nous en tenions seulement à de belles paroles sans effet.
Nous avons un rêve, mais nous ne sommes pas des rêveurs. Nous savons que l’œcuménisme est une manifestation de l’Esprit Saint dans l’Église. On peut compter sur Lui. C’est lui qui a été l’instigateur du mouvement œcuménique. Il le conduira à son aboutissement. L’unité dans la diversité réconciliée est possible. Dites aux experts de la séparation qui font des réserves : « Nous sommes des experts de l’unité ». Nous l’avons expérimentée : déjà aujourd’hui, elle est possible, bien plus que vous ne pensez ! Chacun peut se lever, chacun peut changer sa façon de penser.
2. L’unité de l’Église est d’autant plus importante qu’aujourd’hui l’Europe est en danger. « Ensemble pour l’Europe » est plus important qu’avant. Dans cette situation très critique de l’Europe et du monde il ne s’agit pas de nous. Le mot le plus important dans votre programme est « pour ». Ensemble « pour » l’Europe.
Quand j’étais jeune, après le désastre de la deuxième guerre mondiale, l’Europe représentait un projet de paix pour nous les jeunes. Des ennemis allaient devenir amis. Cela a donné 70 ans de paix et de prospérité, plus longtemps que nos ancêtres avaient jamais rêvé connaître. Ce n’est pas un rêve, c’est la réalité, c’est notre avenir. Voilà que maintenant les fantômes d’un égoïsme national, que l’on croyait enterrés depuis longtemps, sortent de leurs tombes et répandent la peur et la terreur.
Chacun de nous aime son pays, sa langue et sa culture. Nous ne voulons pas le nivellement. La diversité de l’Europe est sa richesse. Mais l’amour de la patrie n’a rien à voir avec le nationalisme qui exclut et marginalise, qui construit des murs et des clôtures. L’amour de la patrie est ouvert, il se laisse enrichir et veut enrichir les autres. Par contre, celui qui remonte le pont-levis va bientôt mourir de faim lui-même.
Le processus de paix européen continue. Le pape François dit que l’Europe est en chantier. L’Europe n’a jamais été terminée, elle a toujours été en chantier. Il a toujours été sa force d’intégrer d’autres cultures : les Celtes, les Germains, les Normands, les Slaves, et les Musulmans que nous ne rencontrons pas aujourd’hui pour la première fois.
Après la chute du mur de Berlin, nous avons laissé éclater notre joie, avec des espoirs de communications sans frontières, de démocratie universelle, de droits de l’homme universels. Maintenant, on est arrivé à un autre rendez-vous avec la mondialisation. Les problèmes du monde viennent chez nous. Ce ne sont pas des chiffres abstraits, ce sont des personnes avec des visages. Ce sont des enfants de Dieu. Ils nous posent de nouveaux challenges. Oui, nous devrions construire des ponts. Les ponts ne nivellent pas les fossés, ils créent des chemins au-dessus des fossés. Nous devrions être bâtisseurs de ponts et artisans de paix.
Le rêve du vivre ensemble de tous les chrétiens et du vivre ensemble pour l’Europe continue. Des tâches nouvelles se présentent : nous devrions montrer l’attrait du christianisme à ceux qui arrivent chez nous, montrer qu’être un chrétien est une belle chose. En tant que chrétiens, nous ne pouvons le faire qu’ensemble, protestants et catholiques, si nous mettons de côté nos différences.
Est-ce possible ? Oui ! En tant que chrétiens, nous croyons en la résurrection et en la puissance de l’Esprit de Dieu. Nous croyons que la vie est plus forte que la mort et l’amour plus fort que la haine. Qui d’autre que nous, chrétiens, est appelé à être témoins de l’espérance pour un nouveau vivre ensemble des chrétiens et en Europe ? Jésus-Christ est au milieu de nous, il nous montre le chemin. Son Esprit est avec nous. Ce n’est pas le temps de la peur, c’est le temps de l’espoir.
Cardinal Walter Kasper, président émérite du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens
Le 1er février a été pour nous tous une journée importante. Pour la première fois, nous, représentants de plusieurs Mouvements, sommes allés présenter Ensemble pour l’Europe au Parlement slovène, au siège du parti chrétien démocrate.
Jozef Horvat, président du comité pour les affaires étrangères, et ses collaborateurs nous ont accueillis chaleureusement. Le hongrois Pal Toth, professeur en communication et expert des relations Est-Ouest, a évoqué les tensions entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest et indiqué comment Ensemble pour l’Europe peut apporter sa contribution pour aider à résoudre ces problèmes. Le président a ensuite demandé à chacun d’entre nous – y compris l’ancien ministre de la culture, présent avec nous – de partager nos idées. Avec ses collaborateurs, il nous a remercié de tout cœur de notre visite, appréciant notre contribution et nos idées. Ils vont proposer au Parlement slovène de supprimer un des deux jours fériés de la fête du 1er mai et de faire officiellement du 9 mai un jour férié, pour la journée de l’Europe.
Le soir même, nous nous sommes retrouvés, les représentants des divers Mouvements, avec Mgr Stanislav Zore, archevêque de Ljubljana, et Pal Toth. Nous avons fait le point sur la rencontre des Amis de Ensemble pour l’Europe à Vienne en novembre dernier. La prière œcuménique à la cathédrale Saint-Étienne nous particulièrement interpelés et nous a tous encouragés à faire des avancées concrètes pour la réconciliation en Slovénie. Pal Toth a présenté son intervention « Culture de la rencontre et du dialogue entre l’Est et l’Ouest en Europe ». Puis le professeur Igor Bahovec a confirmé l’importance de trouver des espaces de dialogue et de rencontre et de redécouvrir les racines de l’Europe chez nos fondateurs. Les Mouvements, avec tous les hommes de bonne volonté, peuvent apporter des réponses concrètes pour l’Europe de l’Esprit.
Nous avons présenté les cinq pas concrets décidés pour les prochaines années et ils ont trouvé un large écho. Nous qui faisons partie de divers Mouvements et Communautés, nous avons une « deuxième vocation », celle de travailler non seulement pour notre Mouvement, mais d’entreprendre un chemin commun. Mgr Zore nous a encouragés à faire des rencontres avec cet objectif, parce que seule la communauté peut porter du fruit. Ce n’est qu’ensemble que nous pouvons être témoins du christianisme, selon le testament de Jésus : « Que tous soient un » (Jn 17,21).
Tout naturellement, nous avons renouvelé solennellement le Pacte d’amour réciproque. La soirée s’est poursuivie avec questions, réponses et propositions. Nous avons aussi été interviewés par la radio. Dans un dialogue fraternel, nous avons renforcé nos relations et nos décisions. Une flamme d’enthousiasme s’est allumée, selon l’expression d’un participant. Jésus au milieu de nous a guidé nos pas vers une communion toujours plus pleine en vue d’une collaboration fructueuse pour l’Europe.
Pavel et Marjiana Snoj
Meeting TfE Slovenia 01022018 Photo private
Prof. Igor Bahovec_Slovenia 0102022018 Photo private
Meeting TfE Slovenia 01022018 Photo private
Interview with Pal Toth_Slovenia 0102022018 Photo private
On ne compte plus les recherches faites du point de vue religieux, social ou culturel sur l’avenir de notre continent. L’année européenne du patrimoine culturel y porte elle aussi un grand intérêt. Les Mouvements et les Communautés ont-ils une contribution spécifique à apporter ?
Extrait du discours de Michael Hochschild : « La réconciliation avec l’avenir », Ensemble pour l’Europe, Munich, 1er juillet 2016
L’espérance a-t-elle un avenir ou bien notre monde s’est-il empêtré sans espoir dans des crises et des problèmes ? Si l’avenir a encore une chance, comment devrions-nous le nommer, ce nouveau monde ? Et n’aurait-t-il pas besoin du soutien de forces créatives émanant de la société, et même des religions ?
1. L’avenir a besoin d’espérance, si nous ne voulons pas rester englués dans la crise permanente actuelle et céder au désespoir.
2. L’avenir n’a pas seulement besoin de beaucoup d’espérance, mais le monde que nous espérons a aussi besoin d’un autre nom que celui de moderne, car l’évolution de la société moderne est sérieusement compromise et nous souffrons de multiples crises d’orientation. Si l’avenir doit être différent, au bout d’un développement vers quelque chose de meilleur, il y a la société dite post-moderne.
3. S’il en sort à la fin quelque chose de meilleur, cela dépend aussi de nouvelles forces créatives culturelles. C’est ici que pèse dans la balance la contribution des nouveaux Mouvements spirituels et aussi des nouveaux Mouvements sociaux. Avec leurs idéaux élevés, ils visent toujours un avenir et anticipent déjà en vue de celui-ci une partie du programme de la société et des Églises. Bref, ils montrent déjà aujourd’hui ce que pourrait être demain.
Les défis sont au nombre de deux : d’une part, nous sommes plongés dans une crise profonde du système de la société moderne. Il ne suffit plus maintenant de s’adapter en continu aux nouvelles situations : un changement radical de la civilisation moderne est en marche et exige de nous une nouvelle façon de penser et d’agir.
Le deuxième défi réside dans les nouveaux Mouvements spirituels eux-mêmes : leur foi, leur engagement et tout spécialement leur confiance sont extrêmement utiles sur le chemin qui nous conduira hors de la crise, parce qu’ils sont créateurs de cette nécessaire confiance en l’avenir. Mais les nouveaux Mouvements doivent se reconnaître comme des forces culturelles créatives plus fortement qu’ils ne l’ont fait jusqu’à présent et se comporter en conséquence. En un certain sens, ils doivent devenir davantage des Mouvements avec engagement social.
Il faut aujourd’hui regarder vers l’avant, autrement dit : se réconcilier avec l’avenir.
Les nouveaux Mouvements sociaux et encore plus les nouveaux Mouvements spirituels sont vraiment faits pour cela. Les visions de l’avenir leur appartiennent comme la carte d’adhésion à une organisation. Les Mouvements ne proposent pas seulement des alternatives concrètes pour d’autres orientations de vie, mais surtout ils élargissent des chemins étroits, aplanissent les difficultés. Voici l’exemple d’un individu moderne : à cause de cela, il se développe à nouveau en lui une personne sociale, ou religieuse, selon le Mouvement, avec des liens et des responsabilités dans son milieu de vie concret.
A cet égard, les nouveaux Mouvements spirituels doivent montrer qu’en tant que Mouvements spirituels, ils ne sont jamais seulement spirituels, mais ont toujours une portée sociale et qu’ils puisent dans la foi leur force créative culturelle. Alors ils dépassent même les nouveaux Mouvements sociaux, parce qu’ils ne se limitent pas comme eux à des thèmes spécifiques mais qu’avec Dieu et le monde, ils ont une portée illimitée. « L’Ensemble » des Mouvements spirituels et de leurs Églises est décisif pour cela : seule une Église réconciliée peut apporter une contribution crédible à la réconciliation. Cependant, un « Ensemble pour l’Europe » ne sera pas suffisant pour une réconciliation avec l’avenir. C’est un « Ensemble » pour le monde entier de demain qui est nécessaire.
Prof. Dr. Michael Hochschild, directeur de recherche et professeur de la pensée postmoderne sur Time-Lab Paris / Institut d’Etudes et de Recherches postmoderne; a étudié l’éducation, la sociologie, la philosophie, la psychologie et la théologie à Hambourg, Francfort et Bielefeld.
Samedi 9 décembre 2017, Maison du YMCA à Würzburg : environ 100 personnes d’une cinquantaine d’initiatives, de communautés et de mouvements actifs en Allemagne, qui sont liés à Ensemble pour l’Europe, se réunissent pour leur rencontre nationale.
« Ensemble – de quelle autre manière ? » C’est ainsi que je peux intituler ce que nous avons vécu ce jour à Würzburg. Tant de chemin commun, sur lequel il a été éclairé encore et toujours ce qui nous unit et quelle puissance une vie réconcilié ! Voici une « culture de la vie ensemble dont j’espère sincèrement qu’elle va gagner en importance dans nos communautés, dans notre pays, mais aussi dans toute l’Europe », résume Sœur Nicole Grochowina de la Fraternité du Christ de Selbitz, son impression de cette journée. Et elle poursuit : « C’est pourquoi je tiens à ce que nous continuions à nous visiter et à traverser les frontières, que nous trouvons des amis nouveaux en Orient et Occident et que nous continuons à former la vie ensemble à travers l’Europe – et que nous acceptons ce don aussi pour nous ».
Les sujets de la journée
Au-delà d’un regard rétrospectif sur les expériences de la vie ensemble, cette année, 18 ans après sa fondation, la question de l’avenir du réseau œcuménique a été au centre d’une réflexion commune.
« L’unité du peuple de Dieu, en particulier la question, comment l’Europe de l’Est et de l’Ouest peuvent s’approcher de plus en plus, est un défi pour le chemin de la vie ensemble dans l’avenir », a informé Gerhard Proß sur la Rencontre des Amis, qui s’est passé récemment à Vienne.
Ensemble – expériences
De nombreux participants ont spontanément raconté leurs expériences positives de l’année de commémoration de la Réforme. La « Prière pour l’Europe » à l’occasion des 60 ans des Traités de Rome et la cérémonie de réconciliation de l’Église protestante et catholique à Hildesheim ont également été de bonnes expériences. Roswitha Fürg du Mouvement des Focolari de Solingen, est « impressionnée par l’ouverture et la profondeur de la vie ensemble qui s’est développée au fil des années. Les rapports spontanés des participants ont montré comment, dans de nombreux endroits, Dieu conduit des gens de différentes dénominations et communautés à travailler pour l’unité » .
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Fruits du vivre ensemble après 18 ans
En se servant de l’image d’un arbre en croissance et en faisant un pas de plus, Sœur M. Vernita Weiß du Mouvement Schoenstatt, a guidé le regard commun sur les fruits de Ensemble pour l’Europe après 18 ans. Elle a décrit les racines profondes à partir desquelles un arbre d’unité fertile pour l’Europe a grandi et se développé.
L’Europe dans le défi – une culture du vivre ensemble
Concernant une Europe confrontée à une multitude de défis d’un point de vue politique, Gerhard Proß voit la tâche de Ensemble pour l’Europe d’abord dans le vivre ensemble et surtout dans l’engagement à prier pour l’Europe. Cependant, il faut aussi la distinction des esprits. « A une époque où les anciens esprits, qui ont déjà conduit l’Europe au désastre plusieurs fois, apparaissent à nouveau, nous disons notre non aux nationalismes et notre oui d’autant plus clair à l’évangile, à la réconciliation et à l’amour (…) Oui à une culture de la relation et des alliances – non à toute simplification et à des solutions plates ». (Voir aussi article à Rome, 60ème anniversaire du Traité de Rome, 24.3.2017.
Des pas sur le chemin vers l’avenir
En ce qui concerne les prochains pas, les participants étaient d’accord avec les propositions qui avaient été formulées lors de la Rencontre des Amis annuelle à Vienne. Particulièrement accueilli était entre autres des rencontres avec des partenaires en Europe centrale et orientale ainsi que l’idée de célébrer le 9 mai (déjà Journée de l’Europe) 2018 et 2019 comme une « Journée de l’Ensemble pour l’Europe » dans les villes et les régions.
« Nous avons expérimenté une atmosphère distincte d’appréciation et de respect mutuels, mais aussi d’honnêteté », décrit son impression le couple Elisabeth et Hans-Georg Hagmann, Mouvement Schoenstatt. Johannes Golling, Président de l’Association Julius-Schniewind-Haus, résume ainsi son expérience de la journée : « Se rencontrer et visiter les uns les autres, se faire des amis, s’écouter réciproquement et s’ouvrir à ce qui est sacré pour l’autre, a développé dans le passé une dynamique qui s’est montrée encore par une multitude d’exemples pendant cette journée ».