Munich 2016 – Finalement sur le web

Munich 2016 – Finalement sur le web

Ça y est ! Grâce au travail de beaucoup de personnes, la documentation de l’événement, qui a eu lieu à Munich du 30 juin au 2 juillet 2016, est désormais entièrement sur le site web : photos, thèmes du congrès et de la manifestation sur la place publique.

Celle-ci est disponible en Anglais et en Allemand

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Secrétariat d’Ensemble pour l’Europe

Proposition arrivée

Proposition arrivée

Après la Newsletter du mois de mai dernier, où nous avons demandé des suggestions de phrases très brèves, qui puissent devenir des « sous-titres » d’Ensemble pour l’Europe, voici dans la langue d’origine ce qui nous est parvenu.

Nous remercions chacun et chacune, qui nous a répondu, et qui ont manifesté ainsi leur appartenance à notre « ENSEMBLE » !

  • ’Europa – la nostra casa comune
  • ’Europa – la Casa della famiglia dei popoli
  • In the Name of Jesus
  • Cristiani per l’Europa – popoli dal labbro puro, rivestiti delle armi della luce
  • Ein geschwisterliches Europa der Werte
  • Wir bauen auf ein Europa der Geschwisterlichkeit / auf ein Europa der Werte
  • Insieme per l’Europa – pista cristiana verso un mondo migliore di sussidiarietà e solidarietà
  • „Diese Christen bekommen wir nicht mehr auseinander. Sie gehören zusammen“  (Zitat von Reinhard Kardinal Marx)
  • Miteinander für Europa – Christen aus verschiedenen Konfessionen tun sich zusammen
  • Aus Unkenntnis wird ein Staunen über den Reichtum der anderen
  • Ein Synergie-Effekt entsteht. Kräfte werden frei.
  • Europa bekommt ein anderes Gesicht! Das Gesicht Jesu!
  • Innestati nelle radici comuni
  • L’Europa si desta!
  • Europa: casa delle nazioni – Famiglia di popoli
  • Europa delle nazioni – Famiglia di popoli

 

 

 

En « Famille » à Assise

En « Famille » à Assise

Ensemble pour l’Europe est l’invité de l’Association « Villes pour la Fraternité »

On dit que l’Europe est unie, si nous unissons les villes. Mais n’existe-t-il pas quelque chose d’universel « semblable », capable d’inspirer et animer un tel réseau?

Ensemble pour l’Europe est un E.N.S.E.M.B.L.E de chrétiens qui oeuvre pour la fraternité envers tous, avec un engagement social et politique au sens le plus large pour notre continent. L’Association « Villes pour la Fraternité » est une organisation qui veut contribuer, et pas seulement en Italie, à la diffusion du principe même de la fraternité en politique. Nous sommes donc « en famille », alors!

Dans la ville de Saint François d’Assise le 22 Juin, 2017, s’est réuni l’équipe directive de l’Association « Villes pour la Fraternité » avec des représentants de différentes villes italiennes. A cette occasion « Ensemble pour l’Europe » a été invité à la suite d’un un premier contact qui a eu lieu à Rome le 17 Février, dans le cadre de la remise à de la municipalité d’Assise du prix «Chiara Lubich pour la Fraternité » (v. Article « Nouvelles internationales » sur ce site. Le souhait de l’Association est qu’il puisse se développer une collaboration pour le bien commun à multiplier.

« Notre » modus vivendi « doit être la fraternité » – a souligné le vice-président, Donatella Tesei, apportant des exemples concrets de collaboration entre les villes de l’Italie centrale. Les faits et les exemples, qu’Ensemble pour l’Europe a pu témoigner , en expliquant leur travail dans les différents pays d’Europe, semblaient faire écho à ces paroles.

Voici la fraternité, vraie et possible « semblable » qui crée une synergie entre les différents administrateurs des « Villes pour la Fraternité » et les groupes de Mouvements et Communautés Ensemble pour l’Europe; ils peuvent aussi offrir leur contribution spirituelle et culturelle aux défis qui émergent dans les villes.

Ilona Tóth et Ada Maria Guazzo

 

9 mai : Journée de l’Europe

9 mai : Journée de l’Europe

La bonne intention et le nouvel engagement ne manquent pas

C’est le jour qui marque le début du processus d’intégration européenne car, le 9 mai 1950, Robert Schuman présenta le plan de coopération économique que l’on évoque comme la ‘Déclaration Schuman’. C’est aussi le jour qui marque, de facto, la fin de la seconde guerre mondiale, le lendemain de la signature de la capitulation nazie. D’autre part, toujours le 9 mai, il y la commémoration de la Journée de la Victoire de l’Union soviétique en 1945, de sorte que de nombreux pays d’Europe centrale et orientale sont devenus des pays satellites de Moscou.

C’est l’histoire d’un tronçon de terre, c’est l’histoire d’un bout d’humanité. Est-ce un jour de fête ? Oui et non. Mais en tout état de cause, c’est un jour historique, c’est un jour européen.

Dans les Pays membres de l’Union Européenne, ce jour-ci, les sièges des Institutions ouvrent leurs portes pour faire en sorte que le public ait l’occasion de mieux connaître cette grande “entreprise” contestée qui a, comme devise depuis l’année 2000 ‘Unie dans la diversité’. “Cette devise – pouvons-nous lire sur le site de l’UE – caractérise la manière dont les Européens se sont rassemblés, en créant l’Union européenne, pour œuvrer en faveur de la paix et de la prospérité, s’enrichissant ainsi des diverses cultures, traditions et langues du continent.” De nos jours, cette devise semble plus un défi qu’une expérience convaincante, même si la déclaration conjointe  des chefs d’état et du gouvernement, signée à l’occasion du 60ème des Traités de Rome, est encourageante : la bonne intention et le nouvel engagement ne manquent pas.

Nous, chrétiens d’Églises diverses, qui, par l’intermédiaire de nos charismes, travaillons dans nos Mouvements et nos Communautés pour une Europe plus fraternelle et plus unie, nous nous sentons concernés en ce jour européen. Tout d’abord parce que, dans le chemin d’Ensemble pour l’Europe, nous avons expérimenté que l’unité de la diversité est possible, mais elle a un secret : le socle commun que nous sommes tous des fils de Dieu, des frères parmi nous. Tout effort pour construire des rapports d’amitié et de fraternité dans nos petites et grandes communautés est précieux. C’est uniquement sur cette base que nos diversités deviendront un véritable don et une véritable richesse réciproque. Et ce qui fonctionne en petit peut s’étendre, dans l’espoir  que ce soit pour le bien d’un grand nombre de personnes.

Ilona Toth

 

Slovenia: Veglie in 17 località e servizio TV nazionale

Slovenia: Veglie in 17 località e servizio TV nazionale

Ora è un tempo giusto perché l’Europa si rinnovi

In Slovenia si sono svolte veglie di preghiera per l’Europa in 17 città e paesi. Diversi luoghi hanno visto la partecipazioni di Vescovi, come a Ljubljana, l’arcivescovo Stanislav Zore, a Strunjan, Il vescovo Jurij Bizjak, nella diocesi di Celje, il vescovo. Stanislav Lipovšek, a Novo Mesto il vescovo, Andrej Glavan.

L’iniziativa è stata accolta e seguita dai media. Nel giornale cattolico nazionale « Družina » (La famiglia), con tiratura di oltre 30.000 copie, è uscito un articolo con il titolo: “Per l ‘Europa dello Spirito, vieni ed aiutaci”.

La settimana prima delle varie iniziative, alla radio cattolica nazionale « Radio Ognjišče », molto ascoltata in Slovenia, varie volte al giorno è stata data la notizia di questo avvenimento. Diverse le interviste, tra cui quella con il comitato nazionale di Insieme per l’Europa.

Nella città di Strunjan, la chiesa era piena dalle ore 18 della sera del 24 marzo fino alle ore 9 del giorno successivo. Il coro era composto da giovani di diversi Movimenti. Tutto molto solenne e partecipato, tanto che la TV nazionale slovena, canale 1, ha scelto di mandare in onda un servizio “Orizzonti dello Spirito”.

Link della trasmissione: http://4d.rtvslo.si/arhiv/obzorja-duha/174463819

Veglia per l’Europa in Slovenia – Testo in italiano della Trasmissione “Obzorja Duha” 2.4.2017>>

 

Intervention de Mons. Nunzio Galantino

Intervention de Mons. Nunzio Galantino

Mons. Galantino, Secrétaire général de la conférence épiscopale italienne, lors de la veillée œcuménique à Rome 2017

« Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde » .

Une considération de caractère littéraire peut nous aider à cueillir toute la force et la portée de cette expression.

Dans les versets qui la précèdent immédiatement (Mt 5,1-12), Jésus avait proclamé les Béatitudes. Donc, ce « vous êtes sel… vous êtes lumière » n’est pas une définition que Jésus entend donner à ses disciples ! Mais plutôt, après avoir proclamé les Béatitudes, Jésus veut dire à ses disciples : vous voyez, si votre vie se déroule dans la logique des Béatitudes… vous êtes sel et lumière de la terre ; seulement si vous vivez dans la logique des béatitudes votre présence contribue à donner du gout à votre vie et à celle des autres, saveur et beauté à votre existence et à celle des autres.

J’ai voulu faire cette présentation parce que beaucoup d’entre nous pensent encore qu’il suffit de se présenter comme « chrétiens » pour que tout de suite on nous croie, pour qu’on nous reconnaisse la fonction de « lumière » (point de référence) et de « sel » (porteur de sens). C’est un discours qui vaut pour nous tous, probablement aussi pour toutes les traditions chrétiennes et pour ceux qui appartiennent à toute foi religieuse. Je crois en fait qu’il s’agisse d’une tentation qui peut atteindre tout homme, de n’importe quel milieu, même au-delà de toute appartenance religieuse. Il y en a même qui pensent qu’il suffise de se présenter vêtus d’une certaine manière ou utiliser un certain langage pour être automatiquement crédible comme personnes qui donnent du gout et un sens nouveaux à la vie.

En nous présentant les béatitudes et en les faisant suivre par ce « vous êtes sel… vous êtes lumière », Jésus a indiqué la route que le croyant est appelé à parcourir. Le disciple de Jésus est appelé à suivre un code bien défini, celui des béatitudes, fait de passion pour les œuvres de paix, d’attention miséricordieuse envers les autres, de vie vécue dans la pauvreté et marquée par la sobriété. C’est cela qui donne un sens et du gout à la vie du croyant, en en faisant une vie qui resplendit.

Souvent, au lieu de répandre du gout et donner de la beauté à travers des gestes et des choix concrets, comme nous le demande Jésus, nous nous engageons (plus souvent, nous « nous donnons un mal fou ») à démontrer, à argumenter. Au lieu d’allumer la lumière, nous préférons organiser quelque chose de mastodonte et de grandiose pour… étonner !

Mais ce n’est pas ce que nous demande l’évangile ! Au contraire il nous donne une indication qui frôle la banalité quand il affirme que l’amour ne se démontre pas, l’amour se vit ; et justement puisqu’il se vit, l’amour ne se démontre pas mais se montre. Le gout authentique des choses ne se démontre pas, mais se réalise. La lumière ne se démontre pas, la lumière s’allume et par la fait même se rend visible.

Lorsque Jésus dit « Vous êtes sel… vous êtes lumière », c’est comme s’il disait : Vous voulez faire connaitre Dieu ? Ne discutez pas sur Lui, ne démontrez rien ; faites plutôt quelque chose de concret ; mais de tellement beau, de tellement sensé et savoureux… que, celui qui vous rencontre puisse spontanément dire : mais c’est vraiment beau ce que tu fais et ce que tu vis ! Qui t’en donne l’inspiration ? Au nom de qui tu le fais ?

C’est ainsi que Dieu veut être présenté et témoigné ! Avec la même force et la même évidence que la lumière ; avec le même gout fort que le sel : à travers des choix et des gestes concrets, qui donnent du gout et inspirent du sens à la vie.

Beaucoup de nos choix pastoraux, et nos manières de nous positionner par rapport à la société où nous vivons, surtout celles qui ne vont pas dans cette direction, risquent d’être des diversions. Nous risquons de cacher l’unique action que l’évangile nous propose : celle de mettre en évidence/témoigner ; ce qui veut dire faire des choix et poser des actes qui rendent avec évidence « savoureuse » la vie vécue avec le Christ. Si la vie du croyant se présente de cette manière, avec une vie qui a un sens, du gout au point de faire de la vie une réussite… alors, même les contenus que nous essaierons de transmettre auront un sens différent ! Alors, que signifie être lumière, sel ? Qu’est-ce qui peut donner du gout et du soleil à notre vie de croyants ?

On peut le faire en s’engageant à ouvrir de nouvelles voies et à rêver à de nouvelles possibilités, en osant plus et en luttant contre le fatalisme et l’habitude : deux maladies mortelles, non seulement pour le croyant ! Nous devons sourire de nouveau et en conséquence faire sourire celui que nous rencontrons. Le sourire, parce qu’il se sent compris, parce qu’il rencontre des gens qui ne supportent pas l’esprit guerrier et discriminant des « petites âmes ». Nous devons sourire de nouveau et rendre le sourire contagieux pour que notre être lumière illumine sans prétendre aveugler ; et notre être sel donne un gout délicat sans prétendre tout assurer. Pensez combien cela dérangerait une lumière qui aveugle et mauvaise une pitance trop salée !

Etre lumière et sel dans le respect de ceux qui nous rencontrent ! Quelle délicatesse est demandée, surtout aujourd’hui, au croyant !

Nous ne soulignerons jamais assez ce que Pierre recommande aux destinataires de sa première lettre : « Soyez toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui se trouve en vous, à tous ceux qui vous demandent des explications. Mais faites-le avec patience et respect, et en ayant une conscience propre. » (1 Pt 3,15s)

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Prions avec Matthieu 5, 13-16

Seigneur, Tu me demandes d’être « sel”. Tu me demandes donc de rester au contact de la terre, d’être présent dans le temps où je vis, ici et maintenant. Attentif à mes besoins et à ceux qui sont autour de moi.

Tu me demandes d’être « lumière », à un moment où les ténèbres semblent se faire plus épaisses. La lumière me permet de voir le contour et les couleurs des objets, de la réalité et du monde, dans leurs nuances, et dans leur beauté. Mais elle permet aussi de connaitre leurs innombrables nécessités.

Donne de la saveur, Seigneur, à ma vie ; Donne de la consistance à mes espoirs ; Donne de la confiance à mes peurs ; Donne de la lumière à mes obscurités, et paix à mon cœur, à mes pensées, à mes émotions.
 Fais-moi comprendre, Seigneur, que je serai “sel”, si je sais être humble, en ce temps d’arrogance ; homme de paix, en ce temps de malversation ; Libre des « choses », en ce temps où la personne « vaut » en fonction du compte en banque qu’elle possède.

Fais-moi comprendre que je ne serai vraiment « sel » et « lumière » que si je suis engagé à dénoncer tout profit dans un Occident qui a fondé son propre bienêtre sur l’usurpation.

Je serai « sel de la terre » si, avec et dans mon environnement, je ne recule pas devant les nécessités des autres.

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