Sur les pas des Pères Fondateurs

Sur les pas des Pères Fondateurs

23 février 2020 : Journée intergénérationnelle à Bruxelles. 51 Européens – jeunes et adultes – de deux Communautés du réseau Ensemble pour l’Europe lors d’un « voyage commun à la découverte » des lieux emblématiques.

Marie-Agnès Grenier nous écrit de Bruxelles :

« Suite à une demande de Pierpaolo de la Communauté Pape Jean XXIII – nous l’avons connu à Ottmaring pour le vingtième anniversaire d’Ensemble pour l’Europe – Philippe et moi nous sommes mis à leur disposition pour rendre service à un groupe de jeunes et d’adultes (51 personnes) de toute l’Europe qui souhaitaient visiter notre ville. Malgré la pluie et le froid, nous avons pu faire découvrir à nos nouveaux amis quelques aspects de la réalité européenne que l’on perçoit dans la capitale belge.

Quand nous avons visité le Parlement, par exemple, nous avons suivi les différentes étapes de l’intégration européenne, appris le fonctionnement du Parlement européen et mieux compris le travail accompli par les députés pour faire face aux problèmes actuels. On a vu la complexité d’une telle structure et compris à quel point a été fondamentale l’intuition des Pères Fondateurs de l’Union Européenne, qui consistait à construire des rapports nouveaux de collaboration et de confiance entre les différentes nations européennes.

Nous sommes allés ensuite sur la Grand-Place, le centre historique de Bruxelles. Au cours des siècles, elle a été un lieu de rencontres politiques, de procès dans les tribunaux, de fêtes culturelles et religieuses et même d’exécutions.

A la fin de la journée, nous étions enivrés de toute cette richesse historique. Mais avant tout, nous avons senti que les liens entre le Mouvement des Focolari et la Communauté Pape Jean XXIII s’étaient renforcés : nous nous sentions une unique famille. Ensemble, nous avons donné vie à une petite expression de l’Union Européenne. »

Beatriz Lauenroth

Photo: ©Matteo Santini; Photo Planetarium: Wikipedia

Schönstatt en visite au Centre des Focolari

Schönstatt en visite au Centre des Focolari

Des responsables du Mouvement Schönstatt de sept pays d’Europe ont visité il y a quelques temps, avant l’urgence du covid-19, Centre international des Focolari à Rocca di Papa, près de Rome. Ils venaient d’Autriche, de République Tchèque, d’Allemagne, de Grande-Bretagne, d’Italie, d’Espagne et de Suisse. Le groupe était accompagné par le père Heinrich Walter, ancien président du Presidium général de Schönstatt et membre du Comité d’Orientation d’Ensemble pour l’Europe.

« Rencontrer Chiara Lubich », en visitant les lieux où elle a vécu et en priant sur sa tombe, était le premier but de cette visite. Le second objectif était de pouvoir dialoguer avec quelques-uns des responsables du Centre des Focolari, dont le coprésident Jesús Morán. Dans le contexte des transformations ecclésiales, politiques et culturelles en Europe, l’échange a porté sur le rôle des Mouvements et de leurs charismes et sur le sens de la communion entre les Mouvements, en particulier au sein du réseau œcuménique Ensemble pour l’Europe.

Des deux côtés, la rencontre et le dialogue ont été qualifiés de cordiaux, précieux et fructueux. Il ne s’agissait évidemment que d’une étape sur le long chemin de communion et de collaboration entre Schönstatt et les Focolari, qui a commencé en 1998, la veille de la Pentecôte, place Saint-Pierre à Rome, lors de la rencontre des nouveaux Mouvements et nouvelles Communautés voulue par le pape Jean-Paul II.

Diego Goller

STOP!

STOP!

En tête à tête avec Chiara Lubich pour fêter le centenaire de sa naissance

Hier, j’ai entendu ces mots d’un économiste de renom : « Le mal commun nous a appris soudain ce qu’est le bien commun ». Peu de mots pour énoncer une grande vérité, qui nous renvoie à une autre : « … On connaît mieux les choses par leur contraire ». En fait, tandis que nous baissons la tête en priant pour les morts, pour les malades et pour les personnes inconnues qui travaillent en silence dans les hôpitaux et les points clefs de la ville, nous levons timidement les yeux vers le ciel avec au cœur cette certitude : nous vivons des temps de grâce. Si le coronavirus pouvait parler, il nous dirait peut-être : « Arrêtez-vous, ne vous agitez pas, je suis là pour vous aider… ».

Ce « stop », ce coup d’arrêt était sans doute la dernière chose à laquelle s’attendaient les organisateurs du centenaire de Chiara Lubich pour cette année, pour les cent ans de la naissance de la fondatrice du Mouvement des Focolari. L’Italie et nombre de pays sur les cinq continents attendaient de milliers d’invités, personnalités politiques et ecclésiales ou simples personnes, des gens de toutes langues et cultures, pour fêter, mais surtout rencontrer Chiara, qui continue à vivre dans son grand Idéal : l’unité, « Que tous soient un », la prière de Jésus à son Père (Jn 17,21).

« Stop » donc aux célébrations publiques. Pour le moment. « Cela pourra durer des moments, des jours, peut-être des semaines ou des mois… nous ne sommes pas en mesure de le dire » – nous dit Maria Voce, forcément enfermée chez elle, dans un message vidéo qu’elle a adressé en tant que présidente aux membres des Focolari – « Quoi qu’il en soit, ils passeront. Si nous les vivons bien, ils nous feront redécouvrir la présence vivante et forte de Jésus dans l’Évangile vécu, dans le frère, dans la présence de Jésus au milieu de nous que, même à distance, nous pouvons garder dans notre grande famille ; et surtout dans la souffrance aimée, où nous reconnaissons Jésus Abandonné –  « le Dieu de Chiara », comme aime le définir l’évêque de Trente – En demeurant en Lui, nous la rencontrerons elle aussi et nous apprendrons à avoir son regard sur chaque situation. Nous pourrons nous aussi revivre l’expérience de Chiara et de ses compagnes, qui ne s’étaient presque pas rendu compte de la guerre ni du moment où elle s’était terminée car, complètement prises par Dieu et par son amour, la réalité qu’elles vivaient était plus forte que tout. Tout a commencé par cette foi renouvelée dans l’amour de Dieu ».

Et c’est Maria Voce qui en reçoit les remerciements. Gerhard Pross (CVJM Esslingen, Allemagne), l’un des initiateurs et l’actuel modérateur d’Ensemble pour l’Europe, écrit :

« Chiara Lubich a été une grâce de Dieu toute particulière pour vous, mais aussi pour tout le peuple de Dieu et pour l’humanité entière. La rencontrer a été quelque chose de tout à fait spécial et, grâce au charisme, elle a eu non seulement le don de fonder un mouvement spirituel, mais aussi celui de mettre en actes une multitude d’impulsions fondatrices et novatrices. […] C’est elle qui nous a invités sur le chemin de l’Ensemble, qui, à partir de la rencontre des responsables (février 2000) et de ‘’Ensemble, sinon comment ?’’ le 8 décembre 2001 à Munich, nous a amenés à Ensemble pour l’Europe en mai 2004 à Stuttgart. Elle était certes ‘’primus inter pares’’, la première entre ses égaux, dans le Comité d’Orientation et elle nous a fait avancer, avec amour et avec une vision claire. Le feu de son amour, sa clarté et sa détermination ont donné le coup d’envoi à Ensemble pour l’Europe. […] Mon cœur est reconnaissant et c’est un grand don pour moi de l’avoir connue et d’avoir fait route avec elle. La rencontrer, c’était rencontrer l’amour. Jésus Christ irradiait d’elle, comme j’ai pu en faire l’expérience à nouveau lors de toutes les rencontres que nous avons eues. Elle s’est mise totalement à Sa disposition ».

Le Mouvement Schoenstatt a été lui aussi présent dès les débuts de notre réseau œcuménique et ne pouvait manquer de s’exprimer. Voici ce qu’écrit l’actuel supérieur général, le père Juan Pablo Catoggio, avec son prédécesseur, le père Heinrich Walter :

« Sa grande contribution à cette époque de l’histoire a été d’avoir toujours recherché l’unité, puisant à la force de l’amour pour le Seigneur et de l’amour réciproque, et d’avoir posé des signes concrets d’unité. De ce style de vie est né partout, petit à petit, une nouvelle culture, une culture qui ne se réfère pas seulement aux chrétiens, mais qui s’adresse à toute personne de bonne volonté. Sa contribution est grande parce qu’elle est venue du cœur d’une femme qui n’a eu ni ministère ni pouvoir et qui n’a jamais aspiré à en avoir. Cela nous indique comment l’Église peut à l’avenir être davantage sel et levain dans la société mondiale actuelle ».

« Stop ! » nous ne pouvons pas nous rencontrer. Alors, en tête à tête avec Chiara, nous pouvons lui dire, avec l’équipe coordinatrice d’Ensemble pour l’Europe en Autriche : « Chère Chiara ! Nous nous engageons pour Ensemble pour l’Europe ! Dans ce réseau – par l’écoute de Dieu, les rencontres, la réconciliation – nous voyons la grandeur de ton rêve : construire une Communauté mondiale ».

Ce « stop » et ce silence extérieur nous accompagneront dans le silence intérieur, où nous comprendrons – individus, peuples et nations – quoi changer, et de quelle manière, après cette tempête énorme, mondiale et peut-être bénie.

Avec Gerhard Pross, nous formulons ce souhait:  » Puissent ces moments être le point de départ d’une nouvelle ouverture à la foi en Europe. Et que nous, chrétiens, témoignions et vivions courageusement notre foi. « 

Ilona Toth

Photo: Chiara Lubich avec Maria Voce ©CSC Audiovisivi; Photo Chiara Lubich avec Gerhard Pross / avec P. Heinrich Walter ©Severin Schmid; Logo du centenaire de Chiara Lubich ©Movimento dei Focolari
Feuilletons l’album « Ensemble pour l’Europe »

Feuilletons l’album « Ensemble pour l’Europe »

Après la célébration du 20ème anniversaire, la vie du réseau Ensemble pour l’Europe continue. Voici quelques flashs du Portugal, de l’Italie et de la Slovénie.

PORTUGAL

Le 22 janvier 2020, un moment de prière dans la chapelle d’un centre commercial a été organisé à Lisbonne par le groupe EpE, avec la collaboration, pour la première fois, de membres de deux paroisses de l’Église lusitanienne (Communion Anglicane).

L’expérience de la communion a commencé dès la première réunion de préparation et nous étions conscients qu’il s’agissait d’un nouveau pas en avant. Dans le respect et l’amour mutuels, la communion entre tous a grandi et chaque détail a été décidé ensemble. Plus de 100 personnes étaient présentes, issues des deux Églises.

Après une brève présentation d’EpE, il y a eu un moment de commémoration de Chiara Lubich (qui naissait ce jour-là il y a 100 ans), et un moment de prière avec la participation d’un prêtre catholique et d’une femme prêtre de la communion anglicane. Le fil conducteur était le verset des Actes des Apôtres 28:2 : « Les autochtones nous ont témoigné une humanité peu ordinaire » – la devise de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Les participants ont exprimé leur joie émue de plusieurs façons et ont manifesté leur enthousiasme de poursuivre les relations au long de l’année.

ITALIE

La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens a été l’occasion à Trente d’informer sur EpE lors d’un après-midi œcuménique à l’évêché. Parmi les participants : les mouvements « amis », le délégué de l’évêque pour l’œcuménisme, des orthodoxes russes, des popes orthodoxes roumains, des pasteurs luthériens, des adventistes et des membres de l’Église Quadrangulaire.

En outre, le groupe EpE est impliqué sur plusieurs fronts : entre autres, dans deux événements du « Oui à la vie » ; dans la préparation du calendrier diocésain pour le Carême 2020 avec les méditations de Chiara Lubich sur le thème : « Préserver la création – Préserver les créatures » et le 8 mai dans un événement pour la Fête de l’Europe avec une large participation des expressions locales.

SLVOVÉNIE

Après la réunion annuelle des « Amis » d’EpE à Ottmaring-Augsbourg, le groupe slovène du réseau EpE (Communauté de vie chrétienne, Via – Pot, Communion et libération, Couples pour le Christ, l’Emmanuel et le mouvement des Focolari) s’est réuni en janvier 2020 avec les « Amis » d’EpE pour les mettre au courant. Stanislav Zore, l’archevêque catholique de Ljubljana, et Leon Novak, le nouvel évêque évangélique de Slovénie (qui a fait 400 km pour participer) n’ont pas voulu manquer la réunion.

Après une courte présentation du parcours de 20 ans d’EpE par un vidéo-clip de 10′, les points forts de la rencontre de novembre ont été rappelés : être des ambassadeurs de réconciliation et de signes d’espoir, comme cela s’est passé à Ottmaring et à l’hôtel de ville d’Augsbourg pour conclure par la commémoration et la prière dans l’église évangélique Sainte-Anne.

Ce fût aussi l’occasion de se demander comment aller de l’avant. La première étape sera le 9 mai pour la Journée-fête de l’Europe, prévue à Graz, qui réunira des Autrichiens, des Slovènes, des Italiens et des Hongrois – si le coronavirus le permet. Un dialogue fraternel animé a impliqué les représentants des Mouvements et les deux évêques. La rencontre s’est terminée par un pacte solennel d’amour réciproque.

Le Secrétariat international d’Ensemble pour l’Europe

Plus forte que le virus, une créativité contagieuse

Plus forte que le virus, une créativité contagieuse

Dans la newsletter de fin février, nous vous avions demandé de nous faire part des événements et initiatives en préparation – comme les années passées – autour de la fête de l’Europe, le 9 mai 2020. Nous espérions que de nombreuses rencontres publiques puissent avoir lieu pour transmettre l’esprit qui les anime : l’esprit chrétien, celui qui est porteur d’espérance et d’unité dans la diversité. Mais le covid-19 nous interpelle tous maintenant de façon nouvelle et inattendue.

Qui aurait pu imaginer le scénario qui s’étend dans presque toutes les parties du monde et qui frappe déjà durement l’Europe ?

Pourtant, derrière cette triste réalité, on peut entrevoir une opportunité. C’est ce qu’a bien exprimé l’économiste et journaliste Luigino Bruni, relié au réseau Ensemble pour l’Europe depuis sa création : « Nous sommes en train de vivre un temps où tout est suspendu et c’est notre point commun à tous d’un bout à l’autre du monde. On ne peut prévoir encore quand il sera possible de revenir à la normalité. A l’isolement forcé, c’est le moment de faire encore plus ‘’réseau’’, c’est le moment de communiquer entre nous, de nous rassurer réciproquement pour nous dire que ‘’nous sommes là !’’ et que nous vivons ces moment les uns avec les autres, dans le cœur ».

Un réseau de prière, d’expériences partagées, de solidarité, d’amour réciproque… réseau qui ne peut être compromis par aucun virus ! La véritable menace est tout ce qui pourrait nous éloigner les uns des autres. Prévention, adhésion pleine à ce que nous demandent les autorités, oui – mais sans oublier que l’autre est toujours notre frère, notre sœur.

Les réseaux sociaux sont déjà pleins d’encouragements et du désir de réagir positivement à ce défi mondial pour le transformer en opportunité. Notre créativité réussira-t-elle à « inventer » de nouvelles façons de fêter le 9 mai ensemble ?

Par ces lignes, nous avons introduit la page Web de cette année, consacrée à la « Journée de l’Europe 2020 ». Elle sera en ligne fin mars et vous y trouverez d’autres informations et nouvelles.

Observations d’un jeune Irlandais

Observations d’un jeune Irlandais

Conleth Burns, un jeune Irlandais, engagé dans le projet « United World Project », a participé à Ottmaring / Augsbourg à la conférence Ensemble pour l’Europe. Nous vous présentons ici l’article qu’il a publié à son retour sur le site de son projet.  

Eglises et Mouvements chrétiens s’unissent pour être Ensemble pour l’Europe 

Le mois dernier, j’ai eu l’occasion de me rendre à Ottmaring et à Augsbourg, au sud de l’Allemagne, pour participer à une rencontre de trois jours d’un réseau d’Eglises et de Mouvements chrétiens, appelée Ensemble pour l’Europe : 180 personnes de 55 mouvements, communautés et Eglises différentes ont vécu trois jours ensemble dans le partage. Tout était traduit simultanément en 5 langues et le réseau a fêté ses 20 ans d’activité. Je représentais le « Projet Monde Uni » et j’étais venu pour comprendre comment les communautés de foi travaillent vraiment ensemble pour l’unité et pour unir le continent européen.

Nous avons écouté des exposés sur les vingt années de cheminement au cours desquelles un groupe de personnes de tout le continent européen se sont réunies, dans leur identité chrétienne commune pour être ensemble pour toute l’Europe. Nous avons parcouru le continent à travers un partage d’expériences, de rencontres, de prière et d’espérance, de l’Ecosse à l’Ukraine et de la France à la République Tchèque. Lors de cette session, alors que nous faisions ce « voyage », deux questions en particulier me trottaient dans la tête : comment se concrétise ce « être ensemble »? Que signifie être ensemble « pour quelque chose » ?

Comment se concrétise ce « être ensemble » ?

J’ai compris ce que signifie « être ensemble » quand je les ai entendus se lancer le défi d’être des passeurs de frontières proactifs, des ambassadeurs de la réconciliation et des « signes prophétiques pour être ensemble crédibles en Europe ».

Je l’ai compris lorsque nous nous sommes réunis sur une place à Augsbourg, tenant une bougie en main et priant pour un peuple européen plus uni.

Je l’ai compris en écoutant un groupe hétérogène de chrétiens parler d’un chemin qu’ils avaient parcouru en plus de vingt ans, rassemblant des milliers de personnes.

Je l’ai compris quand chaque jour au petit déjeuner, déjeuner et dîner, lorsqu’une personne s’asseyait pour manger, il y avait toujours quelqu’un qui vérifiait d’abord si elle avait besoin de traduction ou quelle était la langue qu’il convenait de parler à table. Il y avait une volonté manifeste que les personnes soient en mesure de comprendre et d’être comprises, d’écouter et d’être entendues.

« Etre ensemble », pour ce réseau, consiste à embrasser la diversité réciproque. Etre uni n’est pas toujours facile pour eux ; ils doivent faire face à des défis sur le plan géographique, théologique et culturel. Pourtant, vingt ans plus tard, ce réseau reste uni. Selon leur propre vision, leur structure est celle d’un réseau et non d’une hiérarchie. Leur vision est une union vraie et authentique dont ils prennent soin depuis plus de 20 ans. Vingt ans d’édification de relations honnêtes et laborieuses.

Pour quoi ?

La mission de  Ensemble pour l’Europe  ne consiste pas seulement dans le fait d’être ensemble pour le plaisir d’être ensemble, mais ils veulent vraiment transmettre un message positif pour une Europe plus unie dans toute sa diversité. Ils veulent donner une âme au continent, en soulignant ses racines historiquement chrétiennes. Durant ces trois jours, ils ont surtout raconté l’histoire de leurs rencontres ensemble des vingt dernières années. Mais l’histoire qui n’est pas racontée est souvent la plus intéressante. Pendant les repas et les pauses, nous avons eu l’occasion de découvrir les moments durant lesquels les personnes qui participent à Ensemble pour l’Europe ont été inspirées à rencontrer de nouvelles personnes, à embrasser de nouvelles idées et à réconcilier la diversité comme résultat des réunions qu’elles ont organisées. Dans un sens, Ensemble pour l’Europe commence lorsque vous quittez une de leurs réunions intracontinentales ou nationales.

Seamus Heaney, le poète irlandais qui a reçu le prix Nobel, termine un célèbre poème de son œuvre ‘Scaffolding’ (‘Echafaudage’) par ces vers : « Nous pouvons laisser tomber l’échafaudage, confiants que nous avons construit notre mur. »

Ensemble pour l’Europe  signifie construire des ponts et non pas des murs. Avec le démantèlement de l’échafaudage qui fête ses vingt ans, ce réseau peut être certain que les ponts ont été construits, que les personnes ont été reliées entre elles et qu’elles continueront sur cette voie.

Source: http://www.unitedworldproject.org/watch/20-anni-di-insieme-per-leuropa)

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