En 2024 les Amis d’Ensemble pour l’Europe (EpE) se réunissent en Autriche
C’est merveilleux (même si c’est un défi !) de se sentir « appelé » à vivre et à travailler dans une réalité plus grande que soi : on le fait, avec joie et avec un élan toujours nouveau, sur la base d’une Espérance bien fondée ! Car, lorsque Dieu appelle, nous pouvons toujours compter sur sa grâce qui entraîne, accompagne, donne de la force… Et c’est encore plus beau de découvrir le même appel chez les autres, mais avec des tonalités et des expressions concrètes différentes. C’est ainsi que se rencontrent des charismes différents ! Converger dans une grande liberté, se retrouver dans ce qui unit, amplifie la beauté de chacun, affine et renforce les objectifs communs.
L’année dernière, à Timisoara/Roumanie, les Amis d’EpE ont une fois de plus vécu l’appel à l’unité, une expérience inoubliable qui a rempli leurs cœurs, leurs esprits et les âmes.
Leur prochaine réunion approche ; elle sera accueillie cette année par le réseau EpE en Styrie, à Seggau, près de la ville de Graz/Autriche.
Malgré le fait que le monde – y compris l’Europe – semble se désintégrer, un nombre croissant de personnes marchent ensemble depuis 25 ans, expérimentant le pouvoir générateur de la paix en allant avec un cœur ouvert vers la différence, en s’accueillant les uns les autres même quand cela coûte, en servant ensemble l’Église et la société. Ces personnes savent que le mot ‘espérance’ n’est pas quelque chose qui se réfère seulement à l’avenir, mais quelque chose qui est déjà vivant parmi eux. « Called to Hope » ! – Appelés à l’espérance – ! D’où le choix de ce titre pour la rencontre de Graz.
Dans et autour de l’hôtel Schloss Seggau, nous aurons le temps pour nous connaître, pour dialoguer, pour faire des projets ensemble pour le bien de nos églises et de nos sociétés et… aussi pour une ‘promenade œcuménique’ dans la ville de Graz, qui est pleine d’histoire à cet égard. Nous aurons des rencontres avec des responsables d’Églises locales et de la société civile. Et, bien sûr, nous aurons des temps d’approfondissement de nos charismes et de prière.
Nous attendons ce rendez-vous avec joie et avec une ESPÉRANCE renouvelée, ouverts aux surprises que nous réserve Sa dynamique humano-divine !
Le 9 mai, le soir de la Journée de l’Europe 2024, Jeff Fountain, directeur du Centre Schuman d’études européennes à Amsterdam, et l’ancien Premier ministre slovaque Eduard Heger se sont exprimés lors d’une conférence en ligne sur le thème : « Parlons et prions pour l’Europe ». Plus de 100 participants en Europe ont suivi les présentations avec grand intérêt.
La conférence a été préparée avec enthousiasme par un groupe composé de membres des YMCA d’Esslingen/Allemagne, de l’ENC de Bratislava/Slovaquie et du mouvement des Focolari de Vienne/Autriche.
Jeff Fountain ha discusso nella sua presentazione la storia dell’Europa e le origini della Giornata dell’Europa e ha citato, tra gli altri, l’ateo Richard Dawkins: “Non si può capire l’Europa senza capire il cristianesimo e la Bibbia”. Il 9 maggio 1950, il ministro degli Esteri francese Robert Schuman annunciò l’accordo sul carbone e l’acciaio tra Germania, Italia e Francia con un discorso di soli tre minuti. Adenauer, De Gasperi e Schuman, insieme ai Paesi del Lussemburgo e del Belgio, posero in seguito la prima pietra della Casa Europea dopo la Seconda Guerra Mondiale concretizzando quell’accordo, chiamato CECA. “Questa è la storia che dobbiamo raccontare ai nostri figli e ai figli dei nostri figli ancora e ancora”. Leggi il discorso di Jeff Fountain (inglese) >>
Eduard Heger a décrit les problèmes de notre époque. Pour surmonter les guerres, les migrations, le changement climatique, la polarisation et les « fake news », M. Heger a appelé les chrétiens à apporter la bonne nouvelle de l’Évangile dans la politique. « Le pardon, l’espoir et l’amour peuvent changer le monde et apporter la paix tant désirée », a déclaré M. Heger.
Un débat avec les intervenants a suivi. Des Pays-Bas : « Pour moi, cela signifie que je dois commencer à faire la paix dans mon environnement immédiat. De nombreux petits pas font alors une grande différence ». « L’unité fait la force, c’est-à-dire qu’il faut s’associer à des personnes partageant les mêmes idées pour atteindre un objectif commun », a commenté une étudiante de Maastricht.
Cette année, Ensemble pour l’Europe (EpE) en Belgique a célébré la Journée de l’Europe en collaboration avec le Centre Schuman, qui organise l’événement annuel « State of Europe Forum 2024 » à Bruxelles, la ville hôte des institutions de l’Union européenne.
La conférence « Wake up Europe » était préparée en collaboration avec la Chapelle pour l’Europe, le comité EpE Belgium, l’AEE (Alliance Évangélique Européenne) et l’église des Carmes, où s’est tenu le Forum. Les participants au forum venaient de divers pays d’Europe occidentale et orientale (Belgique, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède, Allemagne, Italie, France, Ukraine), ainsi que quelques participants d’Arménie.
Moments de réveil et de grâce dans l’histoire européenne
Un riche programme de deux jours a été présenté, comprenant entre autres la prière pour l’UE et des réflexions sur les prochaines é Élections européennes. Parmi les nombreuses contributions, nous n’en mentionnerons que quelques-unes, comme par exemple les impulsions sur l’histoire du « réveil » de l’Europe – par Jeff Fountain du Centre Schuman/Amsterdam, Institut chrétien d’études européennes. M. Fountain a examiné les origines, basées sur les visions, mais surtout sur l’amitié de trois hommes politiques chrétiens issus de nations autrefois hostiles : Robert Schuman (France), Konrad Adenauer (Allemagne) et Alcide de Gasperi (Italie). Le professeur Evert van de Poll, de l’université de Leuven, a évoqué les « moments de grâce » de la riche histoire de l’Europe.
Notre époque et la recherche urgente de la paix
Deux intervenants du monde culturel et ecclésial ont ensuite fait part de leurs réflexions fondamentales : Herbert Lauenroth, orateur de l’ÖLZ (Centre œcuménique) d’Ottmaring et membre de longue date du comité d’orientation de l’EpE, et l’évêque auxiliaire de Kamyanets-Podiliskyi, en Ukraine, Radoslaw Zmitrowicz. Les deux intervenants ont souligné que les chrétiens sont les ambassadeurs et les architectes, voire les témoins, de nouveaux espaces de réciprocité, de réconciliation, de shalôm, de cette paix fondée sur l’Évangile et que notre époque de plus en plus belliqueuse recherche de toute urgence.
Témoigner de l’altérité réciproque
Un participant a déclaré : « Cette paix, ce témoignage de réciprocité – ou “d’altérité mutuelle”, comme l’a justement appelé le théologien allemand Eberhard Jüngel – est avant tout confié aux chrétiens de toutes les différentes Églises, traditions, Communautés et Organisations. Si ce témoignage fait défaut, tout n’est rien ».
EpE a mis en place une exposition de croix de différentes cultures et confessions chrétiennes, qui peut être visitée jusqu’après les élections européennes.
Beatriz Lauenroth (Secrétaire internationale EpE) et Anne Plancke (Comité EpE Belgique)
Nous rapportons ici le témoignage de Gerhard Pross, modérateur d’Ensemble pour l’Europe, invité à Thessalonique (Grèce) pour signer une Déclaration commune de chrétiens de différentes Églises, en vue des prochaines Élections européennes de juin 2024.
Le 15 mai 2024, la déclaration « Europe, sois toi-même ! » a été signée. J’ai eu l’honneur de la signer avec le Président de la CEC [1], l’Archevêque Nikitas, le Président de la COMECE [2], l’Évêque Mariano Crociata et le Secrétaire Général de l’O.A.I.[3], Maximos Charakopoulos.
Il était assez inhabituel pour nous, en tant que réseau de Mouvements, d’être représentés à ce niveau ; mais ce sont les parlementaires orthodoxes qui ont attaché une grande importance à notre voix, car ils savaient que nous apportions une contribution active aux racines chrétiennes de l’Europe.
La contribution des mouvements chrétiens à notre société
Lors de mon bref salut à la cérémonie de signature, j’ai pu faire référence à la conversation entre Romano Prodi, alors Président de la Commission européenne, et Chiara Lubich, la fondatrice du mouvement des Focolari. À cette occasion, M. Prodi a demandé à Chiara Lubich comment il pouvait faire de la politique chrétienne si les chrétiens eux-mêmes n’élevaient pas la voix. Chiara nous a alors incités à planifier un événement qui s’est déroulé en mai 2004 sur le thème « Ensemble pour l’Europe » et qui a montré de manière impressionnante à quel point les Mouvements Chrétiens contribuent à notre société par leur engagement.
La passion de « raviver » les valeurs chrétiennes en Europe
La signature était le prélude à une « Conférence politique internationale » de deux jours à Thessalonique, dont l’objectif était d’exprimer les valeurs chrétiennes en Europe. De nombreux représentants des Églises mentionnées, des hommes politiques de pays européens, des professeurs d’université de Thessalonique et d’autres experts ont pris la parole lors de nombreuses sessions plénières. Les positions étaient parfois controversées, avec des débats animés sur la différence entre les valeurs chrétiennes et européennes, sur les raisons pour lesquelles le Document sur l’avenir de l’UE ne mentionne pas du tout les églises et la foi, et sur la manière de faire face à la sécularisation croissante. D’autre part, des positions chrétiennes très claires et encourageantes ont émergé, par exemple de la part du ministre albanais de la Culture.
Parler d’une seule voix
Nos « 7 OUI », que j’ai pu présenter dès le premier tour de table, ont trouvé un écho positif à plusieurs reprises. De nombreuses personnes ont posé avec attention la question de savoir ce qu’était le programme « Ensemble pour l’Europe », ne sachant rien à ce sujet, et se sont montrées intéressées. De nombreux contacts ont été établis ; la conférence a sensibilisé à la nécessité de veiller à ce que les valeurs chrétiennes (et la foi chrétienne) ne soient pas évacuées de la conscience de l’UE. Le dernier jour, un participant a résumé le problème principal comme suit : « Nous, les chrétiens, ne sommes pas entendus, parce que nous ne sommes pas unis et que nous ne parlons donc pas d’une seule voix.
Nous devrions élever la voix plus courageusement et défendre nos valeurs plus clairement, sans les imposer aux autres – c’est ce que j’ai dit là -, c’est ma conviction profonde.
Tessalonique, Pentecôte 2024
Gerhard Pross
[1] CEC = Conférence des Églises européennes. La CEC est une communauté de quelque 114 Églises orthodoxes, protestantes, anglicanes et vétéro-catholiques de tous les pays d’Europe.
[2] COMECE = Commission des Conférences épiscopales [cattoliche] de l’Union européenne.
À Rome, lors de l’événement organisé pour la Journée de l’Europe, je rencontre Aldo Bernabei, qui s’est depuis longtemps engagé dans le monde politique pour créer des opportunités de rencontre, d’engagement social et de travail pour les jeunes Européens. Pour l’occasion, il me parle d’un Projet récent de l’Union européenne : le Corps Européen de Solidarité.
Le Corps Européen de Solidarité: de quoi s’agit-il?
Il s’agit d’un projet financé par l’UE, approuvé en 2018, destiné aux garçons et aux filles âgés de 18 à 30 ans, dont l’objectif est de développer le sens de la citoyenneté européenne chez les jeunes par le biais d’une période de travail bénévole. Il doit être proposé dans au moins trois pays européens différents et comprend un cours de formation préalable.
Comment s’articule-t-il concrètement?
Il vise à offrir aux jeunes la possibilité de s’engager dans des programmes visant le bien commun. Dans leur propre pays, les Associations ou Agences nationales proposent le financement de projets d’initiatives sociales, d’aide aux personnes en situation de pauvreté, y compris dans des pays non européens, ou d’activités culturelles, par exemple sur l’identité de leur propre pays. Ces travaux donnent lieu à des crédits au niveau européen, qui peuvent être utilisés pour l’entrée dans le monde du travail.
Quelles sont les perspectives à long terme ?
On espère que des « Services civils nationaux » seront mis en place dans toute l’Europe, de sorte qu’à l’avenir, il y aura un Service civil au niveau européen et que le statut de volontaire sera mutuellement reconnu par tous les pays. À cette fin, un appel a été lancé > > aux députés européens en particulier, pour qu’ils soutiennent le programme du “Corps Européen de Solidarité” pour une Europe de la solidarité, de la citoyenneté active et de la paix.
À Munich, les célébrations de la Journée de l’Europe ont duré un mois entier.
En 2024, la ville de Munich a une nouvelle fois envoyé un signal commun à l’Europe : la Journée de l’Europe a été célébrée pendant un mois entier. Cette année, l’accent a été mis sur les élections européennes du 9 juin. Chaque jour, des actions et des événements ont eu lieu. Tous les Munichois ont été invités à participer activement, à poser des questions et à faire preuve de créativité.
Dans ce contexte, le 9 mai, Ensemble pour l’Europe– représenté par le Mouvement des Focolari et de l’YMCA sur place – a participé à la grande fête du centre ville avec un stand devant la scène principale, où se sont succédé tout au long de l’après-midi des chanteurs, divers orateurs et des musiciens.
De nombreuses personnes sont venues s’informer sur notre réseau œcuménique et sur ses activités en Europe. Nous disposions de temps et d’espace pour apprendre à nous connaître, échanger des idées, des rêves et même des difficultés.
Un puzzle sur le continent européen a attiré l’attention et fasciné principalement les enfants et les jeunes, les générations qui porteront l’Europe à l’avenir.